L'automne s'installe un peu plus chaque jour, si la semaine passée nous avons vu des températures les après midis vers les 25°c, cette semaine je pense que ça sera plus calme. Ce lundi matin vers les 7h30 du brouillard aux alentours.
Devant,la même atmosphère règne, le jardin semble encore endormi, les toiles d'araignées s'installent sur les arbustes, il fait frais.
Moins d'une heure plus tard, plus rien à voir, le soleil est arrivé, bon d'accord il fait encore 6 petits degrès mais comme par magie, plus de brouillard, plus de ciel gris, une nouvelle journée commence.
Je sors faire mon inspection avant que le soleil n'arrive trop directement.
The Prioress, une belle découverte, je l'aimais sur le catalogue mais en vrai sa rose est encore plus belle, plus fraîche, plus tendre.
là je ne résiste pas, Gertrude Jekyll est pour moi la rose la plus parfumée de mon jardin, j'ai le nez dedans dès qu'une rose est là.
Cette année j'avais commandé 17 rosiers alors je les découvre. Au printemps ils étaient minuscules, et puis un printemps comme on a eu, n'a pas laissé beaucoup de chance à mes bébés roses qui pointaient, sitôt sortis sitôt abimés. Frustrastion complète.
Heureusement l'automne est là et ses températures douces et surtout sans averses discontinues, je découvre avec joie ces nouveaux rosiers.
Sweet Juliet, je fonds complètement devant, quelle beauté, quelle grâce
Le jardin reçoit le soleil doux, la lumière arrive . J'ai fait du grand nettoyage la semaine passée. Les vivaces encombrantes ont été taillées, les plus ordinaires retirées, et vont être remplacées. Je fais des plans, je note, et je vais bientôt achever mes commandes pour l'automne.
La gaura blanche qui a tenue une bonne partie de l'été dans ce massif a laissé place à l'aster haute blanche. Même décor, je dirais une erreur de ma part, mais après tout pourquoi pas ?
Ghislaine de Féligonde fait une remontée extraordinaire
Dans ce même massif, le rosier Reims a passé l'été bien mal en point, complètement étouffé par l'achillée paprika qui avait pris ses aises ... résultat plus une feuille, plus une rose, que des branches.
Après une coupe sévère de l'achillée, le rosier s'est réveillé.
Constatation, à la fin de l'automne bouger le rosier pour le laisser respirer, de toute façon j'avais déjà décidé d'agrandir le massif, Golden célébration subissant le même sort, trop étouffé.
Sherlock Holmes au soleil, un rosier déplacé au printemps de presque rien, et qui se sent mieux. L'ombre de la haie le laissait tristounet une partie de la journée, il est content et il a bien fleuri, ouf je suis soulagée.
Il n'est pas tard mais la lumière s'en va peu à peu, l'aster blanche donne de la gaiété, ses fleurettes blanches sont nombreuses.
Sur le côté de la maison, la rose 'mon jardin ma maison' se fond dans la lumière contre le mur.
et puis la belle surprise du soir, ce matin en bouton et ce soir le rosier Marguerite rose refleurit.
Juste du bonheur de voir que tout se passe bien au jardin, l'automne lui va bien.